dimanche 28 septembre 2008

L'escroc qui m'aimait : Stavisky rencontre bebel


Stavisky, un film d’Alain Resnais (1974 )
sur un scénario de Jorge Semprun
avec Jean-Paul Belmondo, François Périer, Anny Duperey
qui revient sur l'affaire Stavisky et son principal protagoniste.

(Premier film de la série "le cinéma des KM2", dans lequel je parlerais des films que j'aurai vus qui ont un lien avec mon programme scolaire.)

1 / Rappel historique (tiré de Wikipédia)

"L'Affaire Stavisky est une crise politique française survenue en décembre 1933, succédant au décès dans des circonstances mystérieuses d'Alexandre Stavisky. Ce scandale devait symboliser la crise d'un régime instable soupçonné de corruption et contribuer à la chute du gouvernement Camille Chautemps et au déclenchement des émeutes antiparlementaires du 6 février 1934.
Le 23 décembre 1933, le directeur du Crédit communal de Bayonne, Gustave Tissier fut arrêté pour fraude et mise en circulation de faux-billets pour un montant de 235 millions de francs. On découvrit rapidement que Tissier n'était que l'exécutant du fondateur du Crédit communal, Serge Alexandre Stavisky, qui avait co-organisé cette fraude avec le député-maire de Bayonne, Dominique-Joseph Garat. Alexandre Stavisky avait été poursuivi pour fraude à plusieurs reprises au cours des années précédentes."

2 / Notes sur le film

Eléments historiques évoqués

Début des mesures anti-juives en Allemagne
Importance des journaux : le Matin, la Bonne Guerre, la volonté
Cartel des gauches au pouvoir en France
Mussolini au pouvoir en Italie
Contexte de la mauvaise conjoncture financière
Référence aux créances Hongroises garanties par le traité de Trianon
Séjour de Trotsky en France et expulsion.

La citation du film

« Mais vous qui êtes un homme de goût, comment pouvez vous fréquenter tous ces parlementaires radicaux-socialistes ?
- Je ne fréquente pas les radicaux-socialistes, baron, je fréquente le pouvoir. »

3 / Le verdict

un film plaisant à regarder, qui ne se veut pas une œuvre historique, mais qui est néanmoins marqué par le contexte de la France du début des années 30. De très bons acteurs, une réelle beauté plastique, seul le scénario semble un peu faible. Plus proche d’un bon téléfilm France 2 que des grandes œuvres d’Alain Resnais, on apprend de ce film peu de choses sur l’affaire Stavisky mais on a parfois l’impression de sentir l’atmosphère de l’époque, en marge du portrait psychologique de Serge Alexandre Stavisky élaboré par cette fiction.

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