samedi 15 novembre 2008

lundi 3 novembre 2008

Retour sur les films de James Gray


Je vais revenir dans les semaines qui viennent sur les trois derniers films de James Gray, avant la sortie de Two Lovers le 19 novembre : tout d'abord Little Odessa (1994), puis The Yards (2000)  et enfin We own the night(2007). 

mercredi 29 octobre 2008

Joaquin Phenix "je compte arrêter le cinéma"







                           





Daniel Day Lewis hésite encore sur sa reconversion: guerrier indien ou bien alors rentier anglais, boxeur, mercenaire, boucher, foreur de puits de pétrole ? 


Joaquin Phenix arrête le cinéma pour se consacrer à la musique ! 
Même si on peut penser que ce n'est pas forcément une décision définitive, on a des raisons de s'inquiéter. Le nouveau James Gray avec J.P. sort bientôt: il s'appelle Two Lovers, et s'inscrit dans une veine différente des magnifiques The Yards, et We own the night. 
Joaquin Phenix avait été révélé au monde par le block buster antiquisant de Ridley Scott Gladiator, puis s'était imposé dans un rôle principal par son interprétation de Johnny Cash dans Walk the line, film grâce auquel il s'était aussi mis à la musique. Two Lovers sera t-il donc le dernier film de Joaquin Phenix, acteur préféré de moi et de beaucoup des fans des films de James Gray ?
Manquerait vraiment plus que  Vincent Cassel se lance dans le grand banditisme, Javier Bardem dans la peinture et Daniel Day Lewis dans le commerce d'hydrocarbures ! 

Quant à Mesrine...








Si vous voulez voir un film sur Mesrine, vous pouvez aussi aller au videoclub...






Je suis assez réservé sur L'instinct de mort, il a la forme d'un bon biopic, très "classique", très "américain" - niveau intensité, c'est autre chose que La Môme quoi - avec justement une scène de poursuite en voiture en plein Arizona. No comment... 
Mais ce qui est insupportable, c'est que le concept de film-double, en soi défendable, est ici un prétexte pour ne pas construire un scénario cohérent, en dépit de la réelle efficacité des multiples  séquences d'action du film. Il n'y a pas de résolution finale à cette première partie de la vie de Mesrine, juste un vilain carton nous annonçant la suite à venir. 
Il faudrait souligner la performance de Vincent Cassel, (mais également la présence de Roy Dupuis, déjà vu dans le premier article de cinémacinémas sur le cinéma québécois), et les autres aspects dignes d'éloge de ce (demi) film, mais on reste sur l'impression très désagréable d'avoir été trahi en tant que spectateur: il est évident que la "suite" de L'instinct de mort sera en fait une seconde partie.  Cela aurait été justifiable si on avait pu voir les 5 heures de la vie de Mesrine d'une traite, avec une entracte au milieu, mais on a malheureusement affaire ici à une escroquerie qui ne dit pas son nom, puisqu'il faudra se déplacer une deuxième fois pour arriver à reconstituer laborieusement un film entier. 
L'instinct de mort, très bon au demeurant, ne vaut donc, sans L'ennemi public N°1, rien de plus qu'un bon épisode de Prison Break avec des acteurs français. Monsieur le réalisateur, monsieur le producteur, tout cela est un peu facile....

mercredi 22 octobre 2008

L'attente


Je n'ai toujours pas vu L'instinct de mort, et à vrai dire je m'en fous, ça viendra, mais c'est tout de même fou le bruit que peut provoquer ce film que finalement, un nombre assez peu exceptionnel de gens ira voir -je prends des risques en disant ça ? pas sur - , Mesrine aura atteint son but une fois de plus, beaucoup de larmes pour un minimum de sang et de sueur... 
Sinon, j'ai vérifié, on prononce "mérine", et pas "mésserine". 
Voilà.  
Si L'instinct de mort n'est pas bon, j'irai revoir Tropic Thunder avec l'économie du ticket de L'ennemi public N°1.   
Sinon, tant mieux.

lundi 20 octobre 2008

Vietnam : la version Ben Stiller







Un de ces hommes n'est pas vraiment noir, un autre n'est pas vraiment blond, et le dernier n'est pas vraiment con...







Ben Stiller a tout compris. Platoon, il a compris, Good Morning Vietnam, il a aussi compris, Apocalypse Now, il le connaît par coeur. Full Metal Jacket, il s'en fout... Car Ben Stiller appartient à la première génération des américains n'ayant pas connu la guerre du Vietnam, et à celle qui a au contraire paradoxalement grandi en permanence dans son mythe à travers notamment les nombreux films tournés à ce sujet. 
Dans Tropic Thunder, il se moque de certains de ces films, grandiloquents, au ton emphatique, mis en scène avec un sérieux qui n'avait plus de réalité pour les jeunes de son âge dans les années 80. Il en résulte un film qui met en évidence les codes et les stéréotypes d'un genre, les tourne gentiment en ridicule tout en les utilisant pour faire avancer l'action. Les scènes d'anthologie se suivent et ne se ressemblent pas, provoquent fou-rire sur fou-rire. Si vous ne savez pas qui est Henry Kissinger, allez voir ce film, si vous ne savez pas ce qui s'est passé dans le monde de 1967 à 1974, allez-y, mais vous n'apprendrez absolument rien sur la guerre du Vietnam. Si vous n'avez jamais vu Tom Cruise chauve, barbu et fat danser sur du Ludacris, allez-y aussi. Si enfin vous croyez toujours que Ben Stiller n'est qu'un acteur comique américain de plus sans finesse à l'humour stéréotypé, allez-y, vous ne le regretterez pas...

vendredi 17 octobre 2008

Frank Capra n'aurait sûrement pas voté Mc Cain







Gary Cooper, le populisme, ça le révolte...









Mais qui est donc vraiment Joe le Plombier ? 
C''est l'affaire du moment dans la campagne présidentielle U.S. : http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/10/17/la-gloire-ephemere-de-joe-le-plombier_1108017_829254.html 

John Mc Cain, 67 ans après Frank Capra, réinvente John Doe, le héros de L'homme de la rue (meet John Doe). Ce film sorti en 1941, avec Gary Cooper, raconte l'histoire d'un homme "récupéré" par des politiciens sans scrupules.

Il n'avait pas besoin de John Mc Cain pour être toujours d'actualité, mais cela me donne une occasion de faire la promo de cette oeuvre qui porte la patte de son auteur, sensible, réaliste, superbe...