1975 - Woody en a marre de Diane Keaton et de New York :
" Je ferai bien un film à Barcelone un de ces jours, ça serait sympa"
« Le dernier Fellini n’est pas fameux…
On a l’impression qu’il n’a pas maîtrisé son sujet.
Pour moi Fellini est d’abord un grand technicien.
La Strada était un grand film mais par son contenu négatif. »
Pour moi Fellini est d’abord un grand technicien.
La Strada était un grand film mais par son contenu négatif. »
Phrase d'un individu dans la queue du cinéma - Annie Hall - Woody Allen- 1975 )
Dans la queue de la billetterie du cinéma, il y a toujours devant ou derrière vous quelqu’un pour pontifier à tour de bras, déblatérer des sottises pendant que vous attendez pour obtenir le sésame tant désiré. Ce « quelqu’un » qu’on nommera « chieur compulsif pré-scéantique » a malheureusement un cousin non moins connu des amateurs de salles obscures : le « chieur compulsif post-scéantique », ainsi nommé parce qu’il sévit après le film, lorsque vous goûtez au plaisir de la fraîcheur de la soirée en sortant du cinéma. Les cas les plus graves en vont jusqu’à parler de la dégénérescence du cinéma français, du nez retouché de la star ou de comparer le film vu à Fight Club, alors que le générique final n’est pas encore terminé. Il est évident que ces derniers devraient être interdits de salle et condamnés à pointer au Videofutur le vendredi soir jusqu’à la fin de leur existence.
Ils rateront donc le dernier film de Woody Allen qui sortait aujourd'hui, ils ne seront donc pas là pendant que je regarderai les noms des techniciens défiler, pour me déranger en s'interrogeant - à voix haute malheureusement - sur l'influence de Bertolt Brecht sur W.A. et en disant que "finalement, Woody Allen, il a plein de points communs avec Claude Lellouch et Pedro Almodovar".
Ils rateront donc le dernier film de Woody Allen qui sortait aujourd'hui, ils ne seront donc pas là pendant que je regarderai les noms des techniciens défiler, pour me déranger en s'interrogeant - à voix haute malheureusement - sur l'influence de Bertolt Brecht sur W.A. et en disant que "finalement, Woody Allen, il a plein de points communs avec Claude Lellouch et Pedro Almodovar".
Je vais aller voir Vicky Cristina Barcelona bientôt, et j'en espère beaucoup, il y a si peu de films vraiment drôles dans la masse des comédies qui sortent ces temps-ci. Oui, même s'il s'en défend, Woody Allen a surtout le mérite de (presque) toujours savoir qui il est, un amuseur public (penser à Woody déguisé en bouffon du roi dans le premier sketch de Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander ).
Manifestement, aujourd'hui, Woody Allen est un des derniers à encore faire son métier de bouffon un peu sérieusement...
1 commentaire:
Que dire de Woody Allen...Même si on n'aime pas, ça reste toujours un cinéma très particulier. Il n'y a pas 2 films pareils, et j'espère apprécier Vicky Cristina Barcelona autant que j'ai trouvé Annie Hall long. Par ailleurs, "Tout ce que vous avez toujours voulu..." reste un monument de l'humour parfois décalé de W.A (je pense notament à la romance entre 1 homme et une brebis lol), que peu de cinéastes (et auteurs en règle générale) peuvent prétendre égaler sinon approcher.
A noter : un autre genre de "chieur compulsif", celui qui commente la bar mitzvah de son cousin au milieu DU passage dramatique du film / constate qu'il aurait plutôt aller voir l'énième American pie.
chouette chronique à suivre assiduement ;)
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