Film réalisé en 1941 par Frank Capra, ( titre original: "meet John Doe" )
"C'est l'amérique du début des années 30, et la crise économique D. B. Norton décide de licencier la plupart des employés du journal qu'il vient juste de racheter. Ann Mitchell, journaliste, n'entend pas partir en silence et rédige un article qu'elle signe du nom de John Doe, où elle dénonce l'injustice sociale et promet que l'auteur se suicidera le soir de Noël. Le public s'éprend de John Doe, il faut donc trouver un homme pour incarner le personnage. Le vagabond Long John Willoughby, ex-joueur de baseball répond à l'annonce. Il a peu de conviction, mais devient bientôt un fervent défenseur des idées de cet "homme de la rue", devenu le symbole d'une Amérique en déroute et dans la misère. C'est alors que Norton décide de s'emparer de la notoriété de "John Doe"... "
Gary Cooper y est juste et émouvant, formidable lorsqu'il est dépassé par les évènements, comme un Frankenstein qu'il serait devenu malgré lui, piégé, dos au mur, ou plutôt face au vide. La mise en scène, servant toujours le récit qui se développe lentement avec beaucoup de finesse, y est également superbe.
Peu d'analyse ici, je sais, je n'ai malheureusement pas le temps puisqu'il faudrait des heures et des lignes pour évoquer ce film en y portant toute l'attention qu'il mérite non seulement en terme d'esthétique mais également de réflexion politique.
J'invite donc chacun à voir cette oeuvre magnifique en me croyant sur parole (sic), je promets plus de professionalisme la semaine prochaine...
jeudi 27 septembre 2007
dimanche 23 septembre 2007
Le PS cherche un scénario pour l'avenir
je pensais limiter le contenu de cette page au cinéma mais je viens de lire une blague marrante alors je vous la raconte.
" un socialiste dit: il est 6 heures du matin
un autre dit: ah non ! il est 6 heures du soir
et François Hollande conclut : nous sommes tous d'accord, il est 6 heures "
haha ! sacré Fabius...
" un socialiste dit: il est 6 heures du matin
un autre dit: ah non ! il est 6 heures du soir
et François Hollande conclut : nous sommes tous d'accord, il est 6 heures "
haha ! sacré Fabius...
samedi 22 septembre 2007
Le classique au cinéma
"Le grand rendez-vous hebdomadaire de la musique de film. Gérard Pangon, le Monsieur cinéma de Radio Classique, vous propose une heure de musique de film lié à l'actualité des sorties en salles et de revivre vos plus belles émotions cinéma."
voici ce que nous propose radio classique, le samedi de 18h à 19h.
Pour ceux qui revivent les images en entendant les sons...
voici ce que nous propose radio classique, le samedi de 18h à 19h.
Pour ceux qui revivent les images en entendant les sons...
Mémoires affectives - Francis Leclerc
Par Felix
Dans le cadre du festival du cinéma québécois qui s’est tenu au cinéma des cinéastes (place de Clichy), j’ai pu voir (il y a quelques temps maintenant…) la deuxième réalisation de Francis Leclerc, réalisateur, scénariste et monteur, montréalais et fils du chanteur Félix Leclerc. En apprenant hier qu'il sortira son film suivant, « un été sans point ni coup sur », dans les mois qui viennent, j’ai éprouvé le désir de revoir "mémoires affectives", mais il semble difficile de trouver le dvd en France.
J’en profite donc pour ressortir les quelques mots que j’avais écris à son sujet après la séance, pour lancer l’activité du blog, et partager mon admiration pour ce film, en appelant chacun à essayer de le voir (et par la même occasion, à me dire comment il a fait).
Alexandre (joué par Roy Dupuis, sorte de synthèse de Gérard Philippe et de Colin Farell, dont même l’accent typique de nos cousins outre atlantique ne doit pas faire pas oublier qu’il est un très bon acteur) sort du coma alors que ses chances d’en réchapper étaient très faibles. Ayant tout oublié, il reconstruit son passé grâce aux souvenirs de ses proches, ainsi qu’en se rendant sur les lieux qui lui ont été familiers. Mais la mémoire qu’il récupère n’est en fait que la somme des points de vue des personnes qui l’ont connu. Les autres personnages semblent tourner autour de lui ; sa femme et sa fille, et globalement tous ceux qui le connaissaient avant son accident, semblent avoir un comportement étrange, au contraire des personnes rencontrées après, qui ont une relation beaucoup moins ambiguë avec lui. C’est grâce à certaines de ces situations que des souvenirs resurgissent en lui, que des images lui reviennent. Film «psychologique » donc, mais qui, grâce à un second degré habile, sait parfois aussi être comique. Roy Dupuis est très convaincant dans le rôle de l’amnésique Alexandre, torturé par le doute et l’incompréhension. On est subjugué par chaque plan, et en particulier par la beauté froide des paysages traversés par les protagonistes. Quant au scénario, s’il laisse certains mystères inexpliqués, enchevêtre habilement de nombreux éléments sans nuire à la clarté de l’ensemble.
Mémoires affectives, second long-métrage de Francis Leclerc, traite le sujet vu et revu de la quête de la mémoire perdue, mais séduit et marque durablement grâce à une beauté plastique impressionnante, un scénario efficace, terrible et stupéfiant.
Dans le cadre du festival du cinéma québécois qui s’est tenu au cinéma des cinéastes (place de Clichy), j’ai pu voir (il y a quelques temps maintenant…) la deuxième réalisation de Francis Leclerc, réalisateur, scénariste et monteur, montréalais et fils du chanteur Félix Leclerc. En apprenant hier qu'il sortira son film suivant, « un été sans point ni coup sur », dans les mois qui viennent, j’ai éprouvé le désir de revoir "mémoires affectives", mais il semble difficile de trouver le dvd en France.
J’en profite donc pour ressortir les quelques mots que j’avais écris à son sujet après la séance, pour lancer l’activité du blog, et partager mon admiration pour ce film, en appelant chacun à essayer de le voir (et par la même occasion, à me dire comment il a fait).
Alexandre (joué par Roy Dupuis, sorte de synthèse de Gérard Philippe et de Colin Farell, dont même l’accent typique de nos cousins outre atlantique ne doit pas faire pas oublier qu’il est un très bon acteur) sort du coma alors que ses chances d’en réchapper étaient très faibles. Ayant tout oublié, il reconstruit son passé grâce aux souvenirs de ses proches, ainsi qu’en se rendant sur les lieux qui lui ont été familiers. Mais la mémoire qu’il récupère n’est en fait que la somme des points de vue des personnes qui l’ont connu. Les autres personnages semblent tourner autour de lui ; sa femme et sa fille, et globalement tous ceux qui le connaissaient avant son accident, semblent avoir un comportement étrange, au contraire des personnes rencontrées après, qui ont une relation beaucoup moins ambiguë avec lui. C’est grâce à certaines de ces situations que des souvenirs resurgissent en lui, que des images lui reviennent. Film «psychologique » donc, mais qui, grâce à un second degré habile, sait parfois aussi être comique. Roy Dupuis est très convaincant dans le rôle de l’amnésique Alexandre, torturé par le doute et l’incompréhension. On est subjugué par chaque plan, et en particulier par la beauté froide des paysages traversés par les protagonistes. Quant au scénario, s’il laisse certains mystères inexpliqués, enchevêtre habilement de nombreux éléments sans nuire à la clarté de l’ensemble.
Mémoires affectives, second long-métrage de Francis Leclerc, traite le sujet vu et revu de la quête de la mémoire perdue, mais séduit et marque durablement grâce à une beauté plastique impressionnante, un scénario efficace, terrible et stupéfiant.
but de ce blog
La raison d'être de cette page est d'abord pour nous, jeunes étudiants, de nous permettre de nous entraîner à écrire sur le cinéma et d'échanger à propos de films qui nous ont marqués, plus ou moins profondément, qu'ils soient classiques du cinéma, sorties récentes ou films "cultes" de notre génération. Puisque le paysage du cinéma est étendu, nous nous attacherons également à parler de films au destin plutôt discret, ou d'horizons lointains, ainsi qu'à essayer de réhabiliter des films ayant été stoppés par les critiques dans leur mouvement pour rencontrer un public. Des billets concernant d'autres aspects du cinéma ( salles parisiennes, musique, littérature, etc...) seront également publiés par les rédacteurs qui auront pour consigne de n'écrire que sur ce qui leur aura plu, comme se donnait pour régle André Bazin. Ces rédacteurs viendront se présenter un à un avant d'écrire leurs premiers billets sur ce blog.
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